Demande de partenariat avec Puppet Service

Depuis la découverte de créatures étranges, en l’an mille quatre-cents, Hifugila n’est plus connue comme une ville au bord de la mer mais pour être l’unique ville où cohabitent humains et Puppet/Pet. Leur apparition n’avait été prévue par personne. A part peut-être…

Une sage femme aimait tellement son métier qu’elle accordait la plus grande partie de son temps à l’accomplir. Elle avait déjà un merveilleux mari, un médecin spécialisé dans la génétique. Mais comme chaque femme, elle espérait qu’un jour, ce serait elle qui deviendrait maman. Il ne lui restait plus que ça maintenant pour être totalement heureuse. Il n’y avait pas qu’elle qui attendait ce moment, tout le village était impatient qu’elle découvre le bonheur d’être maman. Leur prière fut exaucée quelques mois plus tard. Malgré sa grossesse, elle ne pouvait s’empêcher de continuer à faire son travail du mieux qu’elle le pouvait. Tenir des nouveaux nés pour la première fois dans ses bras était un moment magique qu’elle n’arrivait pas à s’en défaire. Tout le monde dans ce village attendait ce moment avec impatience, tous savait quoi faire quand le moment serait venu. Son ventre rond devenait de plus en plus important, au point que tout le monde se demandait si elle n’attendait pas des jumeaux. Mais enfin de compte, personne ne savait ce qui allait arriver, personne n’avait le pouvoir de prédire l’avenir.

Cette grossesse était devenue le centre d’attention de tout le village, de ce fait, le couple ne voulait pas savoir ni le nombre, ni le sexe. Alors tout le village s’était préparé à recevoir deux petits enfants. Aidée par sa collègue, elle mit près de trois heures pour donner naissance à des jumelles. Il n’y eu aucun cri de bébés, juste une sage femme qui tentait le tout pour le tout. Elle avait fait tout ce qu’elle pouvait, tout ce qu’elle avait appris jusqu’à même donner son propre souffle. Mais rien ne fonctionna, le cœur des petites filles n’émit aucun battement. La sage femme déposa les bébés à côté, incapable de les tendre aux parents. Le désespoir s’empara de la mère, laissant des torrents de larmes tomber de ses yeux tandis que son mari, lui restait de marbre devant cette nouvelle. Pire même, il demanda à la sage femme de les déposer à la morgue pour les récupérer plus tard. Abandonnée par son mari, elle chercha du réconfort dans les bras de sa collègue.

Depuis ce drame, elle était incapable de revoir une femme enceinte ou un bébé, elle ne pouvait plus accomplir son travail. Elle restait toute la journée assise sans rien faire, sans rien dire, s’enfermant dans un mutisme. Pendant ce temps, son mari n’était jamais à la maison pour s’occuper de sa femme, il était comme obnubilé par un projet dont il était le seul à connaitre. Il avait l’objectif de faire renaître ses filles grâce à de l’ADN animal. Cet espoir était la seule chose qui comptait à ses yeux, oubliant qu’il avait une femme qui dépérissait au fil des jours. Il retrouva son sourire et son bonheur quand enfin, il arriva à créer un enfant mi-chat, mi-humain. La découverte de sa femme morte ne l’avait pas ébranlé, le plus important à ses yeux était de montrer ce spécimen aux villageois où il y voyait un avenir prometteur. Les gens du village furent autant horrifiés par la créature que par son insensibilité de la perte de sa femme et de ses deux petites filles. La peur les poussa à l’enfermer dans un asile.

Le village pensait que cette histoire était finie, qu’il n’y aurait pas de suite. Personne n’avait prévu qu’un autre scientifique avait volé ses recherches dans le but de les poursuivre. Cet homme, Stein, créa de nouvelles créatures, appelés « Pets » et les vendait comme animal domestique, capable de tout faire dans une maison. Les gens prirent peur puis finalement, à force d’en voir, finirent par les accepter, par en prendre pour eux et la mode commença. Il y avait de tout, des chats, des chiens, des oiseaux mais aussi des animaux de légendes. Chacun avait son charme, sa beauté et ses atouts.

Aujourd’hui, chacun a son pet en croyant que l’idée venait de Stein. Alors que la base des recherches provenait d’un pauvre père, devenue fou par la perte de ses deux petites filles chéries.  

Mais vous, comment allez-vous accueillir cette nouvelle mode ?