Une première vraie rencontre [PV Yukikaze]

-Bwaaaaaah…

Je venais de me réveiller, cela faisait peu de temps que je vivais dans ce manoir mais, dieu ce que je dormais bien dans ce grand lit luxueux ! J’avais eu de la chance de tomber ici et que je puisse refaire marcher l’électricité. Comme chaque matin, je me levais et allais me laver à l’évier, vérifiant chaque fois que mes oreilles et ma queue sont toujours là… malheureusement c’était le cas… mes yeux vairons l’étaient toujours :

-‘chier tss…

Je me remémorai comment ça m’était arrivé… c’était horrible… je ferai mieux de ne plus y penser. Je ne détestais pas les hybrides, loin de là, ça m’a permis de comprendre que la majorité des humains sont des monstres mais être un hybride m’empêchait de rentrer chez moi… je n’avais pas d’autres choix que « l’exil ». Je n’avais qu’une envie après avoir vu la cruauté stupide des humains, être là pour aider les gens dans le besoin… je ne pouvais plus protéger Maria ? Qu’à cela ne tienne ! J’en protègerai d’autres ! Et c’est dans cette élan de détermination que je m’habillai avant de sortir de « chez moi ». Cette forêt sombre, mettant mon « chez moi » à l’abri des regards, je m’y habituais, la luminosité était moindre certes mais en temps que félin, j’y voyais parfaitement. Je regardai autour de moi et avançait, humant l’air, l’odeur de la forêt m’apaisait, je ne savais pas vraiment pour quelle raison. Avançant toujours, mes oreilles et ma queue « camouflées », je sentis une de mes oreilles s’agiter car j’avais entendu comme un craquement de branche, ma curiosité prit le pas et je me fis le plus discret possible, m’approchant de la zone où j’avais entendu le son, peut-être une proie, peut-être un humain, un hybride pourquoi pas ? Ma question aura sa réponse une fois que j’aurai trouvé la chose qui a provoqué ce bruit, ça pouvait aussi tout simplement être une branche qui se serait cassé toute seule avec le vent ou je ne sais quoi d’autre.

Alors que je continuai d’avancer, les oreilles dressées mais ma queue de lion toujours cachée, je tombai nez à nez et au sol avec une belle inconnue, une hybride aux grandes oreilles pointues et à la queue touffue, couleur dorées. Elle était sur moi, sentant ses atouts féminins contre son torse je ne pus m’empêcher de rougir mais je me calmai directement en la voyant, elle semblait avoir peur de moi, sûrement se disait-elle que j’allais la tuer et que fuir ne lui servirait à rien ! Elle se cachait les oreilles, j’entendais des bruits autour de nous alors je l’écoutai quelques instants.

-Ils me chassent … Ils me font peur !

Je compris alors à l’odeur de poudre qui flotte dans l’air que c’étaient des chasseurs, je ne pourrais pas les affronter ici, j’ai encore mes chances de les mener au manoir pour me débarrasser d’eux. Je ne sentais aucune odeur de sang flotter dans l’air, les chasseurs n’avaient pas encore trouvé de gibier, ce qu’ils cherchaient ne devait pas être un gibier ordinaire, sinon ils auraient déjà trouvé, ce qu’ils voulaient, c’était elle, ou moi, j’étais recherché après tout. Je souris à l’hybride et lui murmure :

-On va s’enfuir, excuse moi d’avance pour ça mais il faut se dépêcher si on veut pouvoir les piéger… n’aie pas peur… j’étais humain avant mais je sais qu’ils sont cruels pour la plupart, je suis de ton côté, désolé pour ça.

Je m’étais excusé une seconde fois car, légèrement gêné, je me mis à la porter difficilement, quand elle m’avait bousculée, ma plaie au torse s’était un peu rouverte, l’odeur du sang les attirera sûrement au manoir s’ils ne sont pas trop cons. Je la portais donc sur mon dos, je sentais quelque chose de doux dans mon dos mais je n’avais pas le temps d’y penser, je tenais ses cuisses entre mes mains et commençait à accélérer le pas, le manoir n’était plus très loin et elle pouvait m’entendre haleter, ma blessure se rouvrait de plus en plus, espérons que je serai en état de les éliminer ou d’au moins les repousser… maintenant que j’y pense, je n’avais pas mal, j’étais juste essoufflé, comme si le fait de l’avoir sur le dos me rassurait. Sûrement que mon sentiment de pouvoir de nouveau protéger quelqu’un m’avait donné un second souffle. Alors que j’étais plongé dans mes pensées en avançant, nous arrivâmes chez moi, tournant un peu la tête pour la regarder et lui sourire, je lui dis avant de poser ma main sur la poignée :

-C’est chez moi ici… on va attendre de voir si ils suivent, si j’ai besoin de les éliminer.

Et j’ouvris la porte puis la seconde qui mena au hall lumineux et bien meublé, je me demandai comment elle réagirait.

J’avais eu du mal à ne pas rougir quand je la portais, à part du torse, rien d’autre n’était rouge. Alors que nous entrions, je la vis descendre et avancer timidement dans le manoir, je la vis courir en haut, j’esquissai alors un sourire et un rire, elle devait être partie se cacher, c’est ce que j’avais crû, par la fenêtre je les vis approcher… ce ne sera pas facile de les repousser dans mon état actuel, ils enfoncèrent ma porte, je leur souris et les saluai, cachant mes griffes et mes oreilles :

-Hé bien messieurs, vous auriez pu toquer avant d’entrer vous savez ! Que me vaut votre visite ?

-Oh, trois fois rien jeune homme, on est à la recherche d’un hybride qui vous ressemble beaucoup.

Il pointait un pistolet en ma direction et me gardait en respect, sauf qu’un chasseur tira d’un angle ou je ne l’avais pas vu, il m’aurait perforé la poitrine… si elle ne s’était pas interposé… je serrai mes poings puis les rouvrit pour l’attraper alors qu’elle tombait à genoux au sol, je l’écoutai :

-Je t’ai aidé au moins un peu …

Je versai une larme en la voyant blessée, et lui tenant la main, je lui caressai les cheveux de l’autre alors qu’il gardait son pistolet vers moi. Je sentais sa douleur par ma main et je fermai les yeux, souriant de force, lâchant un murmure tout as :

-Ferme les yeux, ce sera bientôt fini… ne t’inquiètes pas de ce que tu entendras.

C’est alors qu’un homme pervers lâcha alors :

-Héhé, c’est presque une invitation cette jolie hybride à genoux, on s’amusera bien devant les yeux de son mâ…

Je lui tranchai la gorge, mon œil doré et perçant visible et alors que ceux qui me gardaient en joue allaient me tirer dessus, ils me ratèrent, m’étant transformé pour la seconde fois en lion blanc, les tuant un à un sans difficulté grâce à la surprise… regardant vers elle pour savoir si elle avait bien les yeux fermés, je sortis les corps de chez moi puis me retransformait… nu, je profitai qu’elle ne voyait rien pour me rhabiller sans être trop gêné et je vins lui caresser la joue doucement, m’agenouillant face à elle, le torse ensanglanté sous les efforts que j’avais fait, ma tenue ne cachai plus rien :

-C’est fini… ouvre les yeux hung…

Je soufrai le martyr, me transformer et faire autant d’efforts… ça m’avait épuisé comme aucune autre activité ne le ferait, je me contentais de sourire et la caresser, lui tenant la main doucement avec celle que j’avais dû nettoyer du sang de ses sales humains quand j’étais encore en lion, la regardant dans les yeux dès qu’elle les aurait ouvert, elle verrait alors mes deux yeux vairons et ma cicatrice, riant de gêne :

-Tu dois avoir peur de moi… je vais te soigner et tu pourras partir… excuse moi… tu as été blessée par ma faute… mais je suis heureux d’avoir au moins pu te protéger ensuite… je pense que tu devrais partir après que tu sois soignée… je ne vais t’apporter que du malheur…

Je me forçai à sourire, je ne me sentais pas bien, surtout en humant toute cette odeur de sang dans mon hall… dont le sien. Je me sentais tellement coupable pour sa blessure… arriverai-je à me faire pardonner… ?

Je ne savais pas qu’elle avait vu quand j’avais tranché la gorge d’un des ignobles chasseurs, je lui avais tourné le dos à ce moment-là, le combat avait fait rage, je n’avais pas été blessé, seuls les efforts que je fis avaient rouvert ma cicatrice au torse en fait. Mon second d’œil qui était caché jusque-là, elle pouvait enfin le voir, cet œil félin et sauvage doré, qui semblait s’apaiser en la regardant, je souriais bêtement alors qu’elle rouvrit les yeux, je restai calme pour qu’elle n’ait pas peur, gardant le même rictus sur mes lèvres pour essayer de la rassurer, elle ne pouvait savoir que je les avais tué, elle pouvait s’en douter certes, mais les cadavres ne se voyaient pas, je les avais laissé dehors. Je la vis s’étonner après avoir parler et l’écoutai alors attentivement :

-Oui j’ai peur … Mais pas de toi … Je ne t’excuse pas car tu n’as rien fais de mal ! Sans toi je serais morte ou je leur aurais servie à autre chose … Alors ne te blâme pas ! Je ne veux pas partir !

Je souris alors et j’allais répondre mais elle détala encore à l’étage, je ne pus m’empêcher de rire, la suivant au cas où elle se perdrait. Je marchai lentement et je la vis ouvrir quelques portes avant d’entrer dans la salle de bain, je souris toujours, si elle voulait prendre un bain, elle pouvait demander. Je m’approchai et la vit ressortir avec ma trousse de soin, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire à nouveau, elle était mignonne de vouloir m’aider, je la laissai faire en lui parlant :

-Aie… tu ne devrais pas me soigner, toi c’est plus grave. Moi, ça fait des semaines que j’ai cette cicatrice… et je suis rassuré de savoir que tu n’as pas peur de moi… tu peux rester autant de temps que tu veux… je pourrais te raccompagner jusqu’à la ville si tu as peur. Au fait, moi c’est Léon, Léon Kouketsu. Et toi ?

Elle fit un bandage autour de ma blessure, j’avais dû me mettre torse nu, j’avais été un peu gêné qu’une aussi belle femme ne me mette torse nu, mais ce n’était que pour enrouler le bandage, je ne m’imaginais rien d’autre.

-Voilà tu vas mieux … *sourire*

J’eus un léger rougissement en voyant son sourire d’ange et lui rendait, je commençai alors à soigner son épaule, ayant juste eu à décaler un peu le tissu sur son épaule pour mettre son épaule à nue et pouvoir me soigner, elle avait raison, je me sentais mieux… je me sentais bien :

-Toi aussi. Evite de porter des choses lourdes avec ce bras pendant un moment, tu as eu de la chance qu’elle traverse, si elle avait touché un os… je m’en serai voulu… et c’est moi qu’ils voulaient… je t’ai mis en danger… mais je suis au moins heureux, que rien de plus ne te soit arriver, je suis heureux d’avoir à nouveau pu protéger quelqu’un.

C’est alors qu’instinctivement, je lui caressai les cheveux puis la joue, la regardant avec mes deux yeux de couleurs différentes, mes oreilles dressées et ma queue libérée, car je l’avais remis sous ma chemise, s’agitant de droite à gauche.

Tout gêné, je m’étais entièrement laissé faire quand elle frôlait mon torse de ses doigts fins pour le bandage qu’elle me mit, après je l’avais soignée également, enroulant un petit bandage autour de son bras, la regardait toujours, je me mis à rire après sa réaction.

-Trop mignon !!

Je répondis au tac-au-tac toujours aussi rieur et souriant :

-Haha si tu le dis ! Mais je ne peux pas l’être autant que toi.Disais-je en la caressant tout doucement.

Je sentais ses oreilles s’agiter sous ma main et je les lui caressai en même temps que ses cheveux. Je ne pouvais m’en empêcher, j’avais rencontré la plus douce et la plus belle des anges. Je remarquai alors qu’elle tripotait mes oreilles et les faisait bouger comme une petite fille jouerait avec les oreilles de sa peluche, j’esquissais alors un doux sourire en l’écoutant me parler.

-Par contre je veux bien que tu me ramène ... Enfin si tu veux bien Léon ... Moi c'est Yukikaze mais appelle-moi Yuki ...

Je la vis alors rougir pour la première fois… elle était si mignonne, je souris mais elle ferma les yeux et recula, je penchai la tête, ne connaissant pas ses raisons de faire cela mais cela me fit rire un peu, surtout à son commentaire ensuite alors qu’elle semblait de bonne humeur en voyant l’état de sa queue.

-Sinon qu'Est-ce qu'on fait ?

Je lui répondis tout de suite en me rapprochant d’elle, la conduisant au salon :

-Et bien, ce que tu veux, Yuki. Si tu veux que je te ramène à présent c’est comme tu veux mais si tu as mal tu peux encore rester un peu si tu veux… tu peux rester autant que tu le veux !

J’eus comme à mon habitude, une légère rougeur aux joues et je lui fis une rapide visite de l’aile est :

-Ici mon salon, si tu as froid je pourrais allumer un feu de cheminée si besoin, le divan est confortable, n’hésite pas à t’y asseoir, par là c’est la cuisine et la salle à manger, hésite pas à me demander tout ce que tu veux, faim, soif, n’hésite surtout pas, tu es mon invitée.

Je la laissais avancer dans la pièce en reculant, observant sa queue remuante et ne put m’empêcher de la lui caresser, elle était touffue et si douce, un régal pour la main :

-Ooooh si mignonne, c’est tout doux haha.

Je l’observai, dans son dos, étudiant sa beauté naturel… j’étais honoré qu’elle n’ait pas peur de moi mais… j’aimerai que… :

-Dis… pourquoi avais-tu si peur tout à l’heure… ? Tu n’avais pas peur que des chasseurs… tu avais peur de moi aussi, es-tu comme moi ? As-tu vécu un mauvais évènements avec les humains ?

Je m’interrogeais vraiment, j’espérai juste qu’elle me penserait assez digne de confiance pour qu’elle me réponde

Je compris alors mes erreurs, sa queue… plus jamais je ne devrais y toucher, j’étais un idiot, à sa réaction, je dis :

-D… Désolé… j’y toucherai plus promis…

J’étais vraiment gêner de… bah l’avoir gêner, je la regardais dans les yeux, une once de culpabilité et de douceur dans le regard, j’étais attentif et je l’étudiais du regard, écoutant attentivement ses tristes paroles.

-Je ne suis pas comme toi … J’ai été maltraiter et … Utiliser non pas par des humains … Mais par … Des hybrides qui était mes amis … Voilà pourquoi … J’avais peur de toi…

J’étais légèrement choqué… les hybrides n’étaient pas tous innocent je m’en doutais mais… aussi cruels que leurs créateurs… j’avais du mal à le croire… même si sa peur de moi prouvait que c’était vrai… elle se retournait alors et tremblait, elle recommençait à avoir peur de moi… elle avançait vers la cuisine, j’allais parler, elle ne m’en laissa pas l’occasion.

-Tu as quelque chose à manger et à boire s’il te plais ?

J’avais la tête baisée, légèrement déprimé et relevais les yeux quand elle me parla, je me secouai la tête et lui passai devant, posant ma main sur son épaule :

-Ecoute… avant j’étais humain… les humains m’ont trahis et ont fait de moi ce que je suis à présent, mais cela ne me déplait pas, je vois une toute autre version du monde, avec ces humains cruels et sans cœur pour la plupart… je suppose que tu as toujours peur de moi… je plongeais alors mon regard dans le sien. N’aie pas peur… je ne te ferai pas de mal… et si tu ne me fais pas assez confiance… après le diner je te ramène là où tu veux être…

J’avais les oreilles baissées et la queue vers le bas, j’étais un peu triste, ayant l’impression d’être… comment dire… traité comme un menteur… un charlatan… en même temps j’étais trop gentil… ça devait lui paraître louche… mon émotivité ne m’aide vraiment pas. Je gardais néanmoins courage que nous puissions être amis et je retroussai alors mes manches, sortant une poêle et une casserole, ouvrant mon armoire à nourritures diverses :

-Tu veux quoi ? Des pâtes ? Des pommes de terre ? Des frites peut-être ? J’espère que tu aimes la viande de cerf sinon, j’en ai attrapé un l’autre jour, j’en ai mis la moitié à sécher à la cave et le reste au frigo ! J’ai goûté, la venaison c’est un délice une fois bien assaisonné !

Je reprenais des couleurs et mon habituel sourire, j’aimais beaucoup cuisiner et on pouvait lire le bonheur que j’avais à cuisiner pour d’autres personnes. Bon, espérons qu’elle ne trouve pas ça louche.

J’étais de bien meilleure humeur d’un seul coup, mon émotivité était un défaut, mais aussi une force, je pouvais passer d’une émotion à l’autre, comme ça, sans prévenir. Alors que j’étais motivé je l’entendis rire aux éclats derrière moi, je me retournai et l’observai, elle était si belle avec ce sourire franc quand elle riait. J’esquissai alors un sourire en l’écoutant.

-Tu es trop drôle !! Je veux bien des pâtes, pour le cerf je vais goûter un peu. Je veux bien te faire confiance mais … Il ne faudra pas trop m’en demander au début …

-Tu peux me dire comment on fait ? J’aimerais bien savoir cuisiner un peu … Enfin si ça ne te dérange pas …

Je fus rassurer en l’entendant et sortit des spaghettis et un bon morceau de venaison du frigo, le tranchant en deux bonnes parts, si elle aimait elle pourra en remanger ou au pire je terminerai la viande à sa place, je souriais en me mettant au travail, faisant chauffer de l’eau dans la casserole et en préparant la poêle pour la viande, lui parlant alors que je lui tournai le dos et que je faisais pas mal de bruits :

-Si tu le dis hum. Ne t’inquiètes pas c’est super bon ! Et… au début cela veut donc dire qu’on se reverra ? J’en suis honoré, j’avais peur que… tu aies trop peur de moi ! Et bien sûr que je vais t’apprendre haha ! Regarde moi attentivement, je vais t’expliquer, alors pour l’instant j’ai fait les bases, avant de mettre des pâtes à l’eau, il faut la faire chauffer jusqu’à ce qu’elle bout. Pour la viande, il ne faut pas que ça colle, du coup je tapisse le fond de la poêle avec du beurre et je laisse fondre à feu doux, après je rajouterai la viande !

Je souriais, passionné par ma cuisine et je regardai par-dessus mon épaule pour l’observer, lui souriant bêtement en agitant ma queue tout près d’elle, je ne pouvais m’en empêcher, la cuisine et le fait que j’ai des chances que nous restions amis me mettaient de très bonne humeur ! Enfin bref, concentrés sur ma bonne humeur, je lui montrai du doigt la casserole qui faisait un bruit spécial, l’eau bouillonnait, je calmai alors un peu le feu et mis les pâtes délicatement, lui montrant comment les insérer puis remit le couvercle :

-Pour les pâtes, c’est assez simple, maintenant la viande je vais te montrer et tu vas essayer ensuite, attention à ne pas te brûler.

Je déposai délicatement la viande et elle produit un bruit de crépitement une fois sur la poêle chaude, je fis glisser un peu les deux morceaux dans la poêle et pressai dessus de temps en temps et juste après je la retournai, tournant la tête pour lui sourire :

-Tu as compris ? Essaye donc.

Je l’observai alors attentivement, faisant attention à ses moindres gestes devant le four, elle me passait à côté et je restais proche d’elle au cas où. Elle se mit à sourire au bruit de bulles que faisait la casserole, elle leva les oreilles à chaque son, elle était toute mimi à vouloir apprendre, je lui caressai la tête avant de lui laisser le flambeau pour la viande, l’écoutant attentivement.


-Je crois que j’ai compris … Je vais essayer d’accord.

Je souriais en laissais faire la jolie Kitsune, trouvant ses réactions adorables, elle avait eu un peu peur en entendant le crépitement et avait reculé, trop mignon.

-C’est bien comme ça ? *sourire*

Je la vis se tourner vers moi en souriant, je lui rendis son sourire et je ne me doutais pas qu’elle allait se brûler :

-Oui c’est bien mais garde les yeux sur la po…

-C’est chaud ! *le regarde* Je préfère faire les pâtes !!

Je me grattais l’arrière du crâne, un peu gêné, j’aurai prévenu au moins. Je rougis en la voyant se cacher derrière moi et je lui caressai la tête doucement, la laissant regarder et je l’écoutai tout simplement.

-Je m’approche plus, je veux pas être brûler !

Je lui souris et pris sa main, regardant son état et serrai les dents, allant vers l’évier avec elle et actionnai l’eau :

-Passe ta main à l’eau froide jusqu’à ce que ça aille mieux, tu vas avoir mal sinon ! Ne t’inquiètes pas, je t’apprendrai à cuisiner quelque chose d’autre juste après !

Je retournai à mes fourneaux en sifflotant, m’occupant de la viande et surveillant la cuisson des pâtes de temps à autres, j’espérai que ça lui plairait d’ailleurs. Je lui jetai des regards inquiets de temps à autres, ayant peur que la brûlure laisse une marque :

-Ca va ? Après promis je t’apprends à cuisiner un truc plus simple !

J’avais presque achevé la cuisson parfaite de la viande et les pâtes étaient prêtes, je vidai l’eau sans en verser sur la main de Yukikaze dans l’évier et secouai la casserole juste remplie des spaghettis à présent :

-C’est presque prêt !

Je souris alors en l’observant, étonné de la voir ronronner alors que je lui caressais la tête, elle avait pourtant l’air d’une renarde, pas d’un chat… va savoir, peut-être que les renards ronronnent aussi. J’avais alors continué de cuisiner en écoutant ce qu’elle me répondait.

-J’ai un peu mal mais ça va. *sourire*

J’étais alors rassuré d’entendre que ce n’était pas si grave, j’étais venu vidé l’eau le plus loin possible de sa main dans l’évier mais les vapeurs lui firent serrer le poing :

-D… Désolé... je suis vraiment un idiot !

Je m’en voulais, je retournai alors sur le plan de travail, terminant de faire la cuisine et apportai tout sur la table alors qu’elle s’approchait de moi lentement pour me parler.

-Je crois que je vais arrêter la cuisine pour aujourd’hui mais je reviendrais pour que tu m’apprenne. Enfin si tu veux bien … Sinon je crois que après manger je vais faire un petit dodo. *baille*

-Je vais juste t’apprendre une petite recette pas trop compliqué ou tu ne risques pas de te brûler d’accord ? Et heu… ici ? D… D’accord… je te montrerai la chambre d’invités.

J’étais quand même gêné à l’idée qu’une si jolie femme dorme sous le même toit que moi… elle qui était si douce, si gentille et qui arrivait à plus ou moins apaisé ma solitude… j’aimerai l’apaiser de ses tourments qu’elle a eu avec ces hybrides stupides… enfin bref, alors que nous nous étions assis en même temps, je l’observai manger première, souriant en la voyant bien manger et me mis alors ensuite à manger à mon tour. La voyant alors pousser l’assiette vers moi, la voyant somnoler entre ses bras, j’eus un léger rougissement en la voyant et l’écoutant.

-C'étais très ... Bon ... Merci ...

-Merci mais heu… ne dors pas ici voyons, ce sera plus confortable si tu me suis.

Je caressai son épaule, levé à côté d’elle et tendait ma main, lui souriant bêtement avec les joues légèrement rouges. J’espérai juste qu’elle n’allait pas s’endormir d’un coup… devoir la porter pour la seconde fois de la journée… ça va vraiment me gêner à mort ! Mais je n’aurai alors pas le choix, pendant que je réfléchissais à ça, je gardai le même regard affectueux ainsi que le même rictus

Je me sentais vraiment con quand j’avais versé l’eau à côté de ses mains mais que la vapeur se dégagea pour lui brûler un peu plus les poings. Elle n’avait rien dit et elle s’asseyait, proche de la table et nous commençâmes à manger, elle souriait, cela me ravit alors. Elle prit alors ma main et me répondit :

-D’accord je te suis … *baille*

Elle était tellement mignonne que je ne pus m’empêcher de rougir et de l’imaginer dans mes bras, en train de la câliner, ce que je n’osai pas faire évidemment. Alors que j’étais plongé dans mes pensées pendant la petite ascension jusqu’au premier étage, je m’aperçus qu’on était déjà face à la chambre d’amis, je lui fis alors un sourire et ouvrit la porte puis je me fis tiré par la demoiselle qui se fourra sous les couettes en gardant ma main dans la sienne, me forçant à m’asseoir et à l’écouter :

-Tu veux bien rester un peu ? Juste le temps que je m’endorme …

Je la vis m’offrir un dernier sourire avant de s’endormir. J’étais écarlate, assis dans un lit avec une belle demoiselle à qui je tenais la main… lui plairais-je ? Suis-je à ses yeux quelqu’un de spécial ? Pour moi, elle l’était oui… elle était ma première connaissance sur cette île. Alors que j’esquissai un sourire, je ressentis alors la fatigue dû au combat d’il y a quelques heures et m’allongeai à côté d’elle, sur la couette. Je rougis en observant son doux et magnifique visage et lui caressai alors la joue, un peu gêné, j’étais émerveillé devant tant de beauté et de douceur… Maria était belle mais elle était juste ma meilleure amie alors qu’elle… je ressentais autre chose. C’est alors que j’embrassai son front et m’endormit juste à côté d’elle, le visage tourné vers elle, j’étais appaisé.

(PS : Désolé de la réponse tardive, avec la rentrée j'ai pas eu l'occasion.)
(PPS : tu as retrouvé ton skype :) ?)