Encore une lueur d'espoir[PV : Seishi Kagama].

Aujourd’hui, c’était le cinquième jour que Natsuya passerait à l’animalerie. Enfin, à moins que quelqu’un ne l’achète. Si les premiers temps il avait espérer que son créateur change d’avis et vienne le rechercher, à présent, il commençait à se dire qu’il devrait cesser d’y croire. Et il ne devait pas non plus compter sur le fils du scientifique. Après tout, il n’avait pas hésité à faire un choix entre son hybride et celle qui l’aimait. Natsuya ne lui en voulait pas, mais cela lui faisait quand même de la peine.

Comme d’habitude, le réveil en fanfare auquel il eu droit au même titre que les autres hybrides de l’animalerie le fit sursauter. Certains de ses compagnons n’hésitèrent pas à montrer leur mécontentement en grognant et en rallant. Mais Natsuya préféra ne rien dire. Il savait que le vendeur avait un fouet. Et même si l’humain ne s’en servait normalement que pour intimider les hybrides, le renard préférait ne pas jouer avec le feu, au risque de s’y brûler. Et voilà, le vendeur faisait claquer son fouet dans l’air, pour faire taire les hybrides qui rallaient. Les oreilles basses, Natsuya se dépêcha donc de suivre les plus dociles.

Prochaine étape, la douche, à l’eau froide, s’il vous plaît. Ca encore, ce n’était pas un problème pour Natsuya. Il se souvenait des paroles d’un hybride inu alors que le renard venait d’arrivé à l’animalerie. Discrètement, il lui avait dit que la seule raison pour laquelle les vendeurs les laissaient se laver c’était parce qu’un hybride qui puait n’attirait pas les clients. Mais leur temps était limité et gare à ceux qui jouaient avec l’eau.

Bref, une fois propre et habillé, on le conduisit à sa cage. Située du côté des inu et des ookami, mais pas dans le même rayon. Le propriétaire de la boutique était quelqu’un de maniaque et ordonné. Ainsi, l’animalerie était propre et chaque hybride avait une place bien précise selon la race à laquelle il appartenait. Natsuya rentra docilement dans sa cage, ou l’attendait déjà son petit déjeuner. Si la boutique était grande et offrait un large choix en matière d’hybride, on ne pouvait pas en dire autant des cages. Elles étaient juste assez grande pour qu’ils puissent être en position assise sans se cogner la tête.

Quant aux repas, ils étaient servis dans des gamelles. Oui oui, comme pour des animeaux. La nourriture laissait à désiré, mais quand on n’avait que ça à se mettre sous la dent et qu’on avait faim, et bien on s’en contentait. Son repas terminé, l’hybride releva la tête vers l’entrée. L’animalerie ouvrait ses portes. Bientôt, il devrait voir arriver les clients.